une relance de l’agrumiculture en Algérie est enregistrée ces dernières années à travers aussi bien le rajeunissement des vergers existants que la création de nouveaux vergers dans les zones de prédilection. Pour les nouveaux vergers agrumicoles, il est noté également la mise en place de système d’irrigation en goutte à goutte avec une conduite en intensif avec la réintroduction de variétés comme la clémentine et l’utilisation de nouveaux porte greffes adaptés aux différentes conditions pédoclimatiques et l’introduction de nouvelles variétés. En Algérie, Le verger agrumicole est reparti à travers les wilayas de Annaba, Skikda, Oran, Relizane ,Mascara, Mostaganem, Chlef, Blida, Alger et Tipasa en précisant toutefois que la Mitidja à elle seule détient 50% de la superficie consacrée à cette culture.
En cas de pullulation, les larves sucent une grande quantité de sève, rejettent du miellat qui servira de milieu de développement pour la fumagine. Ce feutrage noir recouvrant les feuilles , peut fortement limiter la photosynthèse.
Provoquée par deux types de phytophthora. Certains porte greffes sont plus tolérants que d’autres. Le choix des porte greffes dépendra de la nature du sol. Les niveaux d’humidité (doses et fréquence) durant les irrigations doivent être bien étudiés.
LES POURRIDIÉS (POURRITURE DES RACINES)
Très répandus dans les terres lourdes, humides et très peu filtrantes (stagnation des eaux), signalés dans de nombreuses régions d’Algérie.
L’ANTHRACNOSE
en nette progression depuis ces quatre dernières années. Apparition au début avril mai et septembre octobre.
LA FUMAGINE
Ce champignon est très fréquent dans les vergers d’agrumes en raison de fortes présences de certains insectes piqueurs-suceurs sécrétant le miellat. C’est un champignon polyphage. Avant d’appliquer les produits spécifiques il faut d’abord procéder à une taille aérée, et traiter avec un insecticide.